Compagnons de Route
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Compagnons de Route

Forum de la Confrérie des Compagnons de Route sur Lord Of the Rings Online. Site au: http://pagesperso-orange.fr/Flammesdelouest/index.htm
 
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 A l'aube d'une guerre, ça fait mal...

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Nindesiel
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Nindesiel
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Nindesiel


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MessageSujet: A l'aube d'une guerre, ça fait mal...   A l'aube d'une guerre, ça fait mal... Icon_minitimeMer 8 Oct - 17:23

La première journée de nettoyage avait été catastrophique! Les membres de l'alliance qui s'étaient investis dans la traque des maîtres de guerre avaient, pour la plupart, fait chou blanc!
Seuls quelques dresseurs de trolls s'étaient montrés sur le tard, après d'innombrables heures passées à tailler des Peaux-Vertes ou à fuir, après une embuscade de trolls.
L'armure de Ludina ne quittait plus les ateliers du frogeron nain de Gabilshatûr, et elle regardait fondre sa fortune en comptant les chopes de bière qu'elle ne pourrait jamais acheter. Grognant et pestant à l'encontre de la proposition de Gisur, la capitaine de guerre décida de trouver Nindesiel, qui devait avoir établi ses quartiers dans le QG des nains, et vint se camper devant cette dernière, fermement décidée à avoir gain de cause.
Voyant l'attitude agressive de la guerrière Gisur, qui se tenait en retrait, penché sur ses relevés miniers, s'approcha pour mieux entendre la conversation houleuse:
_ Qu'y a-t-il Ludina, s'enquit Nindesiel d'un ton aigre.
_ Ils sont planqués où ces foutus Maîtres de Guerre? Gronda la Capitaine. Il a pas un peu halluciné, le Mètre au Cube avec ses cent cinquante hochets pour trolls? J'ai rien contre le fait...
_ C'est moi le mètre au cube, demanda Gisur en toussant pour se faire remarquer."
Posant ses yeux sur ce dernier, Ludina l'envisagea avec cynisme: "Qui ça pourrait être d'autre? tu vois beaucoup de personnes qui roulent quand on les pousse, dans le coin?
_ Je vais...
_ Mollo, boulette! Rugit l'humaine, coupant court aux protestations du nain. On se frappe toute la merde qui traîne dans ton pays, alors tu ferais mieux de la boucler cinq minutes, si tu veux pas aller les chasser toi-même avec le cure-dent minuscule qui te sert de hache!
_ Ludina! Hurla Nindesiel en bondissant de son fauteuil, ce n'est pas très courtois!
_ Je t'ai pas oubliée, avertit-elle son chef de confrérie en la désignant du doigt. Attends ton tour!" Puis ramenant son attention vers le nain, laissant l'elfe médusée par cette inattendue crise d'autorité, elle renchérit: "On a passé la journée d'hier à faire le tour des camps de ce pays de merde! On a trouvé que quelques représentants de tes dresseurs, commandant! Le gros de leur troupe ne possédait que trucs de ce genre...
Elle jeta une poignée de médailles sur le bureau d'un geste dédaigneux: "Où ils sont tes fouets? A un moment, alahir a chargé en direction d'un groupe dans une vallée encaissée, et on est tombés sur une horde de trolls, mais pas un seul fouet! On s'est ramassés, on a dû se barrer la queue entre les jambes, mais on a pas trouvé ce que tu veux qu'on collecte pour toi, du Nabot!
_ Alors, renchérit Gisur d'un ton mauvais, c'est que vous avez de la fiente dans les yeux, Gros Cul!
_ Tu sais quoi, baudruche, convint Ludina, je crois que vous vous êtes trompés en confondant des trolls et des orcs. Faut pas mettre des champignons angmarims dans ta pipe, après tu crois n'importe quoi!" Elle fit volte-face vers Nindesiel, toujours plus furieuse: "Et le grand chef qui sirote de l'hydromel pendant qu'on se lève un derrière pas possible pour remplir l'objectif! Si tu les veux, tes fouets, t'as qu'à aller les chercher toi-même!
_ Reste à ta place, gamine, rugit l'elfe en frappant sèchment sur la table. Sinon, tu peux tout aussi bien retrouner dans ta garnison de Bree!"

Ludina repensa aux ruines de la taverne d'Archet avec un pincement au coeur avant de hausser les épaules: "Tu es sacrément forte pour ce genre de décision! Ludina viens par ici, ou Ludina va par là... va faire un tour chez les Flammes de l'Ouest ou rentre à la maison! Fais un stage chez les elfes à Fondcombe pour apprendre à lire et à écrire... j'en ai soupé! Et tous les autres aussi! Hier, c'était un merdier infâme! Si tu trouves pas une autre solution, la route de Gath Fortnir, on est tous prêts à la dératiser pour se tailler le chemin jusque là-bas!"

Gisur frissona à l'idée que le répit qui lui était accordé risquait de s'écourter: "Bon! Bon! Admettons... j'ai peut-être vu un peu trop grand... en outre, ces médaillons sont remis à titre de symboles de bravoure aux meilleurs guerriers orcs... si vous parvenez à m'en amener disons dix fois plus que des fouets, nous serons quittes pour le compte...
_ T'as rêvé, Bidon! Rugit Ludina. 1500! Tu sais ce que ça représente? Tu veux pas qu'on nettoie tout l'Angmar à ta place aussi? Y a du bordel dans mon pays aussi, mais je suis obligée de batailler sur le terrain de l'ennemi avant de défendre ma propre maison! Revois tes ambitions à la baisse: 1 fouet pour 4 médaillons, je te laisse pas le choix! Et si tu es pas d'accord, du Nabot, tu peux aussi bien aller te faire pendre avec tes fouets, tes médaillons, tes orcs et tes trolls! On serait déjà auprès du Conseil du Nord, si on avait pas perdu autant de temps à t'aider!"
Gisur fit un compte rapide, persuadé que la folle furieuse ne reviendrait pas sur ses allégations, avant d'esquisser un sourire en coin: "600 médaillons donc, et 4 de moins pour chaque fouet qui sera présenté... cela me convient, grosse vache!"
Nindesiel était alarmé par la tournure que prenait les événements mais, avant qu'elle n'ait pu riposté, Ludina quitta la pièce en acquiesçant: "On est d'accord!"
Quand la porte se referma, le nain regarda la chef de confrérie: "Je l'aime bien! Elle est un peu trop grossière, mais elle a du caractère. Elle aurait fait une bonne naine...
_ Elle est complètement folle, soupira Nindesiel en niant tristement de la tête. Elle vient de s'affubler d'un fardeau pire encore que celui qu'elle avait précédemment et en plus, elle ne sait pas compter au-delà de 50...
_ J'espère pour vous, Dame Nindesiel, sourit le nain, que vous avez un véritable érudit dans vos rangs..."
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MessageSujet: Re: A l'aube d'une guerre, ça fait mal...   A l'aube d'une guerre, ça fait mal... Icon_minitimeMer 8 Oct - 19:26

Quand Rohssan eu connaissance par son fils godrin de ce que Gisur demandait il se dit

"bon dieu laisser des elfes et des hobbits ramassés toute la gloire jamais ; il y aura au moins un nain dans cette équipe foi de aulé "

Il courut donc jusque gabilshatur , pénétra dans le camp orc et en une soirée ramassa 6 fouets et 75 médaillons ; Il se dit alors que si chacun faisait son boulot ca irait sans probleme .

De retour a Gabilshatur , il vit gisur qui lui confia les nouveaux termes du pari : quelle bande de mauviettes ces elfes hommes et hobbits pensa t il , si on veut on peut . Alors lui se promis de ramasser a lui seul 20 fouets et 300 medaillons et voyons si un des autres pourra le battre
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Hélioras
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MessageSujet: Re: A l'aube d'une guerre, ça fait mal...   A l'aube d'une guerre, ça fait mal... Icon_minitimeMer 8 Oct - 20:19

« Toc, Toc, Toc… » Un bruit feutré en provenance de la porte se fait entendre.

« Ce pourrait-il que quelqu’un me rende visite à cette heure ? »
En effet, sur le perron de sa douce demeure de Foncombe, éclairé par la lumière d’une lourde torche péniblement tenue, se tenait une elfe, plutôt mal en point.

« Je me trouve bien à la demeure de Sir Hélioras, ménestrel des flammes de l’ouest ? » demanda une voix tremblante.

« En effet, je suis bien cette personne ! Mais entrez ! Ne restez pas dehors dans votre état ! »
Après quelques soins rapidement prodigués, l’inconnue ayant reprise des forces commence à expliquer sa venue en ces lieux à une heure aussi tardive.

« Je me présente je suis Dame Sylmerhiel. Je m’excuse de ma venue mais je ne me serais pas permise de venir quémander votre aide, si Dame Kaleha ne m’avait parlé de vous. »

Hélioras, esquissant un sourire, interrompt Sylmerhiel.
« Si vous venez de la part de Dame Kaleha cette maison est votre. »

« Je vous remercie de la bonté dont vous faite part à mon égard, moi qui ne suis qu’une étrangère pour vous. Mais j’ai peur de vous demander bien plus que l’hospitalité. En effet, apparemment vous n’êtes pas au courant de la mission que nous a confié Dame Nindesiel . »

Hélioras se recula au fond de son fauteuil et baissa la tête.
« Je ne connais pas encore la nature de la mission que cette chère Nindesiel vous à confié, mais sachez que ne suis plus aussi prompt à me lancer dans les combats qu’a l’époque où nous nous sommes rencontrés avec Kaleha. Mes voyages dans les terres de milieux de sont plus aussi fréquents qu’avant et aujourd’hui je m’occupe de soigner les orphelins de la ville de Pont à Tréteaux. Néanmoins, je puis vous apporter mon aide, pour vous confectionner bijoux et nourritures, voir aussi la lumière qui éclaire les ténèbres. En espérant que cette aide vous soit utile. »

Sylmerhiel se leva, encore un peu chancelante, le visage froid.
« Je vous remercie du temps que vous m’avez accordé et des efforts que vous êtes près à consentir en notre faveur. » Tout en ouvrant la porte elle se retourna vers Hélioras et sur un ton sec elle dit. « Mais sachez que c’est de brave que nous avons besoin ! » Puis elle reparti dans l’obscurité.

Hélioras se leva pour fermer sa porte, puis il se dirigea en direction du coin de la pièce où se trouvait une énorme armoire en frêne noir massif. En ouvrant les battants on pu voir apparaitre une armure d’un rouge sombre. Hélioras se rappela ces combats aux cotés de Kaleha et de Bruric, ainsi que tant d’autre, qui par son inexpérience avaient trouvé la mort. En y regardant de plus près on pouvait se rendre compte que ce n’étais pas la couleur originelle de cette armure, mais que c’étais le sang de ses compagnons qui lui avait donné cette teinture rouge aussi profonde.

« Non ! Cela doit cesser ! Plus de mort ! Je dois aider mes compagnons à mettre fin à la terreur qui règne en Angmar. Mais que faire pour ces enfants qui comptent aussi sur moi. Je me dois d’accomplir ces deux taches de front, mes compagnons comprendrons surement que je ne puis êtres toujours à leurs cotés, mais que quand je serais présent je ne leurs ferais pas défaut. »

Sur ces derniers mots Hélioras enfila son armure et décida de porter main forte à ces compagnonsl.
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Kaleha
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Kaleha


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MessageSujet: Re: A l'aube d'une guerre, ça fait mal...   A l'aube d'une guerre, ça fait mal... Icon_minitimeMer 8 Oct - 22:10

Alors que les premiers rayons d’un pale soleil emplissait le jardin d’une douce quiétude, Kaleha savourait un thé au gout légèrement mâtiné de cerise, qui, lui avait coûté d’ailleurs fort cher dans une échoppe de Bree.
« Enfin, un matin sans hâte, ni cris. Pas d’ordres hurlés, pas de combat, aucuns ennemis puant et grognant dans le lointain. Voilà, je le crois, tout le plaisir d’une vie simple et sans soucis » pensa-t-elle.

Apercevant, un petit rouge-gorge, picorant quelques miettes déposés par ses soins sur sa boite aux lettres, elle se mit à converser avec lui.
« J’espère que Sylmerhiel s’en sort, elle n’est pas habituée aux affres du combat, et encore moins à suivre nos braves compagnons, bien trop prompts à se jeter sur nos ennemis. »

Un corbeau vint se poser sur la boite aux lettres, chassant le rouge-gorge.
Kaleha explosa aussitôt :
« Sombre volatile, ne peux tu donc laisser en paix mon nouvel ami ! »
L’oiseau ignora royalement la remarque, et se rappela à son attention dans un « croââ » déplaisant.
Ce n’est qu’a cet instant que la gardienne remarqua qu’il tenait un petit parchemin finement roulé dans sa serre droite.

« Mais, attend, ne serait tu pas un des compagnons de Syl ? Cela lui ressemblerait bien de m’envoyer ainsi un tel messager. Eh bien, volatile de malheur, délivre donc ton précieux message ! ».

Le corbeau fit mine de s’envoler et lâcha son pli dans les mains de Kaleha, puis dans un dernier « croââ », toujours aussi grinçant disparu dans les nuages.

Avec brusquerie plus qu’impatience, Kaleha brisa le sceau et commença sa lecture. Au fur et à mesure, son étonnement allait grandissant.
Citation :

Jour premier,

Chère amie,

Comment te décrire, cette aventure, voyons voir, fabuleuse, enivrante, non cela ne convient pas !
Je crois que le qualificatif de - follement amusante - serait plus approprié.
Nous nous sommes lancé à corps perdu dans la recherche des fameux fouets de guerre que nous a réclamée Dame Nindesiel, franchement, entre nous, que compte-t-elle faire de tout ça, les humains m’étonneront toujours.
Comment ne pas se réjouir de la fougue sans borne de notre Capitaine Alahir qui se jette dans la mêlée et n’hésite pas à ameuter des bataillons entiers de goblinoïdes, par ailleurs fort malodorant. Certes il a parfois un peu trop d’appétit, mais il donne toute son énergie dans tout ce qu’il fait - et ce n’est pas Dame Ienor qui va s’en plaindre ou me contredire, heureuse épouse.
Notre bon Dolwen eu fort à faire pour que nous ne soyons pas submergés. Les flèches de Dame Ienor faisait mouche. Dame Ludina, entre deux remarques taquines, peinait à coordonner notre attaque tant l’enthousiasme nous jetait au quatre coins du champs de batailles .
Malheureusement, point de fouet à l’horizon, ces malotrus à la peaux vertes les ont, pour le moment, particulièrement bien caché. Mais sois en rassurer, bientôt ils seront entre nos mains !
Bref, j’écris, j’écris mais bientôt je n’aurai plus de place et je dois garder un peu d’encre pour mes prochaines missives, alors sache-le :
Je m’amuse divinement, tout ceci est si plaisant, je comprend mieux tes années d'errance et de furie..
Ne te soucis en rien.
Sylmerhiel

Repliant la missive, Kaleha, esquissant enfin une moue souriante, se dit que, décidemment, jamais elle ne comprendrait cette fichue elfe !
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Ethorn
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MessageSujet: Re: A l'aube d'une guerre, ça fait mal...   A l'aube d'une guerre, ça fait mal... Icon_minitimeVen 10 Oct - 12:25

Un bon bain ! Voilà ce dont il avait besoin après ces journées de luttes acharnées, sa peau avait brunie sous un mélange de poussière de boue et de sang... Et puis il était temps de faire le compte sur sa participation à cette campagne...
En rentrant au bastion nain, il avait demandé si il lui était possible d'avoir un endroit tranquille pour prendre du repos et un bon bain. Un bougonnant nain, comme ils le sont pour la plupart, lui indiqua l'aile d'un bâtiment mise à disposition des compagnons...
Un nain assez malingre, était affecté à leur service. Ethorn lui demandant le lui préparer un bain, ceux qui fut fait dans la demi-heure qui suivi...
Certes, il y a des différences de dimension entre hommes et nains, donc Ethorn ne fut pas surpris en découvrant la taille du bac de bain qu'on lui avait amené, juste un peu déçu... Tant pis, pour office de bain , il aura droit un bon bain de siège...
Le fessier en apnée, Ethorn regardait pensivement son sac et les médaillons empilés sur une table un peu plus loin...
255 médaillons et 30 fouets... 3 jours de combats, une vingtaine d'entailles sur les membres dûs aux techniques de désarmement des guerriers Blogmal, des bosses et de multiples contusions et un traitement peu ragoûtant contre les maladies, les boutons etc...
Ethorn se posait la question à savoir si sa contribution à cette guerre avait été satisfaisante, où si le lendemain à l'aube, il repartirait occire de l'orc au lieu de prendre une journée de repos qui lui semblait mériter...
Il soupira et se laissa aller un peu plus dans la bassine, au risque d'avoir les doigts de pieds qui lui gratte derrière les oreilles...
AH.. l'hospitalité naine...
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Andrago
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MessageSujet: Re: A l'aube d'une guerre, ça fait mal...   A l'aube d'une guerre, ça fait mal... Icon_minitimeVen 10 Oct - 15:28

"Mais où Diable où est-il ce hobbit ?!"

Ienor, Alahir et Ethorn sortaient du camp de Maur Modhul au pas de course voyant que le premier raid mené pour récupérer les fouets fut plus ou moins un fiasco. La précipitation, les assauts de toute part des orques ont bien fini par séparer les membres de la communauté. Les 3 compaganons se rejopignant enfin étaient prêts à partir quand Alahir se rendit compte que la petite gens habituellement si discrète était bel et bien absente cette fois-ci.

Le silence fut rompu par le son d'un théorbe accompagné de cris Ourouk-haï au loin et plus au nord. Ethorn reconnut soudain l'hymne joué : "C'est Andrago, il est en très mauvaise posture, son rythme est rapide, même précipité ! Hâtons nous les amis, allons le chercher !"

Les trois aventuriers firent volte face et se précipitèrent, au grand étonnement des orques, sous la vugaire arche de bois qui faisait office de porte de camp.

Les cris et chansons d'Andrago devinrent désespérés et l'inquiétude se lit sur le visage de ses amis. Alahir s'écria en ététant un archer Orque du tranchant de sa hallebarde : "S'il venait à tomber.... Jamais je ne me pardonnerai mon étourderie !!!"

Ienor eut un bref regard vers son mari et malgré l'urgence de la situation songea que son mari était si beau quand il faisait preuve de force et d'honneur. Elle s'enquit d'un regain de courage et ses flèches devinrent plus meurtrères que jamais. Ethorn était déjà loin devant jouant des ses épées telles d'implacables couperets s'abbattant avec furie sous le regard effrayés des peaux vertes.

Andrago n'en pouvait plus. Les multiples blessures, la fatigue des combats antérieures et quotidiens depuis plusieurs mois lui faisait baisser sa garde. Les malfaisants orques se réjouissaient déjà du repas qu'allait leur offrir cet petit être bien nourri. Un énorme poing vint percuter le menton d'Andrago et ses jambes ne répondirent plus, il vascilla, ses yeux roulèrent et d'une main l'orque monstrueux poussa doucement le ménestrel sur le front. Andrago était battu et en s'effondrant il pensa : "Dire que je n'ai point servi à grand chose dans ce raid, c'est la fin ! Adieu chers amis. J'aurais tellement voulu voir une dernière fois tous mes amis réunis autour d'une table un verre à la main et la joie dans leurs yeux. Yamathorin Ô mon chef, Blandir à l'arc chantant... Ethorn, Ienor, Alahir mon Capitaine..." Et le noir complet couvrit ses esprits avec une dernière pensée pour les vertes contrées de la Comté.

Un orque s'approcha du corps d'Andrago : "Par Melchor, celui-ci fut un sacré dur a cuire, laissez moi son coeur." Il s'approcha, un cimeterre rouillé à la main, dans la ferme intention de lui arracher ses entrailles.

C'est à cet instant qu'arriva Ethorn. Il stopa net sa course en apercevant la scène, les yeux ecarquillés. Ienor et Alahir se postèrent à son côté. Ils n'en croyèrent pas leurs yeux mais les réflexes de la guerre étaient omniprésents chez ces valeureux guerriers et sans mot dire Alahir lança un cri si puissant que l'orque penché au dessus d'Andrago s'arreta net et la bave aux lèvres de rage pour l'avoir empêché de se repaître d'un met gourmand, il brandit son arme.

"Ienor, couvre moi, Ethorn suis moi ! Pour le Gondor ! s'écria Alahir
- Vas-y mon amour, va porter secours à Andy ! Ienor était folle de rage et de chagrin.
- Vengeons notre frère poursuiva Ethorn !"

Le combat fut long et pénible devant la demi-douzaine de force élite orque. Mais quand le dernier fut achevé d'une flèche d'Ienor plantée entre les deux yeux. Alahir se précipita immediatement sur le corps inerte d'Andrago. Il se pencha et l'examina :
"Emmenons-le loin de ce camp et vite... Il est encore vivant mais ces maudits monstres n'ont aucune pitié. Ienor, veux-tu jouer le rôle d'éclaireur. Ethorn restera avec moi pendant que je porte Andrago. Tiens bon Andrago, nous t'emmenons loin d'ici."

Sans l'aide d'Ienor, ils seraient sûrement tombés sur l'embuscade qu'avaient préparé les quelques survivants au sortir du camp orque. Ils firent un grand détour pour rejoindre le camp nain sud de Gabilshatur. Entre temps, Alahir prodigua les premiers soins à Andrago. Celui-ci allait mieux mais le seuil de la mort était non loin.

A Gabilshatur Alahir resta longtemps au chevet d'Andrago. Ienor n'avait quasiment jamais vu son époux dans cet état mais elle le comprenait. L'etat d'Andrago était grave et l'amitié qu'elle portait pour ce semi-homme lui fit monter les larmes aux yeux. Ethorn lui s'était retourné dans les camps orques, redoublant de force en songeant à Andrago. Un champion de son renom ne pouvait que se venger.

Deux jours plus tard, Andrago ouvrit les yeux et trouva Alahir assis dans un fauteuil à ses côtés, endormi. Il essaya de se lever mais grogna de douleur, il ne put même s'asseoir. Alahir s'éveilla et porta tout de suite son attention sur les multiples bandages d'Andrago.

"Ca ressemble étrangement à une scène d'il y a quelques jours... Mais les poings orques n'ont point le même effet que la bière naine. Où suis-je ?
- A Gabilshatur, sourit Alahir. Tu as la tête dure, fort heureusement."
Andrago rendit le sourire (mais crispé) au Capitaine du Gondor.
"Je suis si fatigué, je n'ai plus la force de porter mon bouclier...
- Comme je te comprends mon ami ! Il te faut te reposer...
- Oui, je ne peux qu'être un boulet en ce moment et je dois récupérer avant d'aller rejoindre Aughaire, la guerre a commencé là-bas...
- Tu n'arrêteras donc jamais Andrago !!! Regarde comment ils t'ont rendu ces foutus ourouks...
- C'est l'hôpital qui se fout de la charité Alahir, regerde toi donc ! La situation était ni plus ni moins l'inverse il y a quelques jours... Je ne désire même pas savoir comment tu as pu faire changer d'avis Ienor ! Cependant je serai tout de même plus sage que toi mon cher ami, je vais me reposer ici et quand je serai remis, j'irai directement à Garth Forthnir pour rejoindre les forces défensives d'Aughaire mais je suppose que je retrouverai là-bas non ?
- Oui en effet !
- Alors laisse moi donc dormir maintenant, je te remercie du fond du coeur Capitaine mais tu as fort à faire pour récupérer ces satanés fouets. Je regrette juste que je n'ai pu en ramener que deux...
- Ils sont difficiles à trouver, je le conçois.
- Allez, Alahir, va et demande au cuisinier à quelle heure il compte me rapporter à manger, foi de hobbit j'ai faim..."
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Alahir
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Alahir


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MessageSujet: Re: A l'aube d'une guerre, ça fait mal...   A l'aube d'une guerre, ça fait mal... Icon_minitimeSam 11 Oct - 2:03

Alahir avait du dormir deux heures sur ce fauteuil, il était à présent bien réveillé.
Ludina, miss grande gueule comme l'avait apellé Ienor, faisait un vacarme d'enfer.
Ses cibles étaient Gisur et, chose plus étonnante, Nindesiel.
Ludina se plaignait et prenait à parti le nain et l'elfe, elle trouvait les fouets de maitre de guerre trop difficiles à récupérer.
C'était un fait, les maitres de guerres avaient dus être envoyés ailleurs, ils n'y en avait presque plus.

Le nain céda du terrain et changea les termes du contrat, reconnaissant qu'il en avait peut être un peu trop demandé.

Alahir s'attabla, laissant Ludina ressortir sans le saluer(d'ailleurs, l'avait-elle remarqué?)et de manière aussi bruyante que lorsqu'elle était entrée.

Son regard croisa celui de Nindesiel, mais aucun d'eux ne dit mot.
Le capitaine avait faim et ignorait presque le regard inquisiteur de la Noldo.
Il lui semblait qu'elle voulait lui poser une question, ou demander son avis sur la situation mais, elle semblait ne pas oser.
Il englouti son repas sans rien dire et attendit que l'elfe prenne la parole.
Nindesiel savait qu'Alahir était il y a peu de temps encore alité à cause de ses blessures, elle aurait voulu lui demander comment il se sentait, mais le regard d'Alahir était éloquent. Son intuition lui permettait de lire dans les yeux verts du capitaine"Ne me pose pas cette question toi aussi ou j'explose".
Toujours sans un mot, il se dirigea vers la sortie, il allait y retourner elle le savait.
Au moment ou il ouvrait la porte, elle se décida.
"Capitaine...Alahir, mon ami, qu'en..."
Il lui adressa enfin la parole, la coupant dans sa question.
"Six cent médaillons, à la place des cent cinquante fouets, j'ai bien compris le contrat?"
déstabilisée elle répondit.
"Oui...C'est faisable?"
Il fit demi tour pour se trouver face à face avec son chef de confrérie et lui adressa un sourire.
"Aie confiance en tes troupes. Gisur veut six cent médaillons à la place de cent cinquante fouets pour voir si on est digne de confiance, pour nous réveler son secret c'est ça?"
"En effet, tu penses qu'on peut y arriver?"
Il se détourna pour sortir, et avant de refermer la porte il eu cette étrange formule.
"Dis à Gisur qu'il aura deux secrets à révéler."

La porte s'était refermée, Alahir était parti, laissant Nindesiel à ses reflexions.
"Vient-il de me dire qu'il pensait réunir autant de fouets et de médaillons, remplir deux objectifs? Il est fou..."
une phrase résonnait dans la tête de Nindesiel.
"Aie confiance en tes troupes."
Elle sourit.
"D'accord capitaine, d'accord..."


Dernière édition par Alahir le Sam 11 Oct - 21:58, édité 1 fois
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Mearwen
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MessageSujet: Re: A l'aube d'une guerre, ça fait mal...   A l'aube d'une guerre, ça fait mal... Icon_minitimeSam 11 Oct - 18:17

Les deux derniers jours avaient été particulièrement pénibles. A vrai dire, depuis qu'ils avaient entrepris de récupérer ces maudits fouets rien n'aller. Ienor n'avait réussi qu'à obtenir une cinquantaine de médailles mais aucun fouet, un résultat catastrophique.

Elle n'avait pu y retourner depuis qu'Andy avait été blessé, préférant demeurer au chevet de son ami avec son époux. Alahir n'avait pas l'intention de quitter la chambre de leur ami jusqu'à ce que le hobbit se réveille. Jamais elle n'avait vu le capitaine dans cet état, il se sentait coupable de se qui s'était produit, et l'inquiétude le rongeait. Il ne mangeait pratiquement rien et dormait à peine.

Lorsque qu'Alahir lui avait annoncé qu'Andy s'était enfin éveillé, elle en avait pleuré de joie. Elle s'était précipitée dans la cuisine pour lui préparer un solide repas, personne ne lui enleverait ce plaisir. Il devait reprendre des forces et comme à son habitude son estomac criait surement famine, il avait un apétit d'ogre. Pour cela rien de mieux qu'un bon repas d'elfe, pas cette horrible tambouille infecte que les nains osaient nommé un festin!

Elle fut surprise d'entendre des éclats de voix, elle reconnut miss grande gueule qui s'en prenait à ce cinglé de nain de Gisur et à Nindesiel. Pour une fois elle devait admettre que la harpie n'avait pas tort. Elle n'aimait guère cette ivrogne, certes il fallait avouer qu'elle était une capitaine de grande qualité, mais elle avait des manières épouvantables et ne cessait de se moquer d'elle. De plus, depuis qu'elle avait ramené Alahir en mauvais état, Ienor avait une énorme dent contre elle.

Ludina avait bien manoeuvré, grace à elle, même si c'était dur de le reconnaitre, la mission paraissait enfin réalisable. La tornade quitta la grande salle, non sans claquer violemment la porte.

Ienor avait fini de préparer de quoi se rassasier pour un régiment, elle entra dans la pièce que la capitaine venait juste de quitter. Alahir s'était attablé, non loin de lui, devant la grande cheminée se trouvait Nindesiel. Ils se regardaient en chien de faience et la tension était palpable. Elle se fit toute petite, préleva une assiette de ragout de son plateau, la posa devant son tendre époux et s'éclipsa.

Andy ne l'avait pas entendu entrer dans la chambre, il avait les yeux fermés mais ne dormait surement pas. Le fumet du délicieux repas le fit se redresser.
- On m'a dit qu'il y avait un hobbit affamé dans cette chambre, alors j'ai ramené un bon roti d'orque, celui-là même qui voulait te dévorer mon ami, plaisanta-t-elle.

Le hobbit s'assit rapidement dans son lit en riant, prêt à vider le plateau que l'elfe venait de déposer sur le lit. Il se rua litteralement sur la nourriture.
- Quel était ce boucan de tous les diables, demanda t'il entre deux bouchées.

Ienor ne pu s'empêcher de sourire, Andy tenait une cuillère de ragout dans une main, un morceau de jambon dans l'autre et macher sa troisième tranche de bacon grillé.
- Tout d'abord l'ami, ne mange pas si vite, la nourriture ne risque pas de disparaitre, à part dans ton estomac. Nous ne nous sommes pas fatigués à te tirer des griffes des orques pour que tu finisses étouffer par du bacon! En ce qui concerne le vacarme, continua-t-elle, c'était Ludina qui a piqué une colère, j'ai bien cru qu'elle allait faire avaler sa barbe à se satané Gisur cette fois ci! Au final, elle a réussi à faire revoir les prétentions du nain à la baisse, il nous faut six cent médaillons. Je pense que grace à ce tour de force, l'entreprise est enfin réalisable.
- Enfin une bonne nouvelle, plus vite ce sera fait, plus vite nous pourrons aller à Aughaire.
- Il faudra d'abord que tu ailles mieux, moi vivante, tu ne sortiras pas de se lit avant d'être totalement rétabli.

Andrago fit la grimace, il devait se rendre à l'évidence, son amie ne plaisantait pas du tout, il savait de source sure qu'elle était aussi entétée qu'une mule. Il fallait se remettre bien vite, ses compagnons avaient besoin de lui, et il était hors de question qu'il leur fasse defaut.

Un bruit de galop attira l'attention de Ienor vers la fenêtre, Alahir venait de partir suivi de près par leur ami Ethorn, sans doute pour terminer leur mission. Au moins cette fois ci elle se ferait moins de souci, Alahir était trop imprudent, mais le champion serait avec lui, et ils veilleraient l'un sur l'autre.
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