A l'heure de la guerre...

Nindesiel serra les dents. Après trois jours passés à galoper sur le dos de Vairon, son alezan, pour rallier aussi vite que possible Gabilshatür depuis Tinnudir, elle commençait à avoir le postérieur sévèrement maltraité.
Pourtant, il lui semblait impensable de faire une pause de quelques heures pour se détendre, la traversée des marécages puants du Thorhad présentant d'innombrables dangers.

Sa destination était toute proche, et mieux valait pour elle de forcer l'allure jusqu'à l'antique bastion nain de l'Angmar, plutôt que de finir dans le ventre d'une horde de vers de cendres... si ce n'était pas pire!
Au coeur du fief de l'ennemi septentrional, elle avait toutes les raisons les plus valables pour ne pas s'attarder.
Grâce à ses relations dans l'Ered Luin, elle était parvenue à obtenir un entretien avec le Commandant Gisur, de la garnison des nains de l'Angmar. La nécessité absolue de faire rentrer les "Compagnons de Route" dans les petits papiers du Conseil du Nord s'était rapidement imposée.
Enfin! Quelques minutes de plus, elle passait sous les herses imposantes, après avoir traversé un gouffre dans le flanc d'une montagne déchiquetée. Elle s'engagea sous une arche de pierre massive, mais légèrement basse de plafond, étant presque obligée de se plier sur sa monture pour passer sous la voûte.
Elle abandonna Vairon aux mains de Gladir, le fabricant d'arcs local, avec qui elle avait déjà eu l'occasion de parler matériel, puis s'engagea dans des escaliers qui ouvraient sur l'esplanade du QG.
Gisur l'attendait devant la bâtisse, fermement campé sur ses positions, sa hache de guerre et son armure rutilante étant presque démesurés; trop rutilants! Brillant de mille feux comme des bijoux trop lustrés.

"La ponctualité et les elfes, cracha-t-il, ne font jamais bon ménage! Ceux qui ont l'éternité devant eux oublient aisément que d'autres ne peuvent s'offrir le luxe d'attendre!
_ Vous m'envoyez navrée, maître nain, ironisa-t-elle. Mais je me doute que votre hâte est liée à votre petite taille, qui vous contraint à partir bien plus tôt pour arriver au même moment qu'un elfe, et au même endroit."

Gisur fronça un sourcil faussement contrit avant d'éclater d'un rire tonitruant: " On ne me l'avait pas encore faite, celle-là! Je la ressortirai! Bienvenue à vous, Dame Nindesiel, amie des nains.
_ Merci de votre hospitalité, Commandant Gisur, répondit-elle en souriant."

Il ouvrit la porte, invitant son hôtesse à entrer à sa suite, puis lui présenta une chaise, qu'elle refusa poliment d'un geste de la main: "Trois jours de cheval ont de quoi vous rebuter de la position assise, je vous l'assure...
_ Prenez au poins quelque chose à boire, à moins que la hâte ne soit votre seule préoccupation? Je me doute que l'affaire est alarmante, mais rien ne saurait vous empêcher de vous restaurer. La vue de votre silhouette maigrinchonne aurait même de quoi rebuter vos congénères."

Nindesiel ne put réprimer un sourire: "J'ai eu fort à faire ces derniers temps, Commandant. Et là où mes compagnons ont trouvé le temps de s'aventurer dans les étendues gelées du Forochel, je n'ai eu que le loisir de prêter main forte à la Garde d'Annuminas. Le ciel est sombre sous toutes les contrées de l'Eriador, et chaque repas copieux m'empêche de chasser la grisaille qui nous couvre... surtout ici...
_ Aye! Approuva-t-il d'un ton grave. Cependant, vous conviendrez que votre confrérie, si noble soit-elle, n'a pas encore fait ces preuves sous l'ensemble des cieux, puisque vous en parlez justement.
_ C'est à ces fins que je viens négocier des informations avec vous...
_ Informations, s'enquit-il avec méfiance. Je sais de source sûre que vous êtes allée plus loin dans les confins de nos contrées que bon nombre de personnes. Aussi vois-je mal quels renseignements précieux je pourrais vous fournir...
_ La carte d'un chemin sûr vers le bastion du Conseil du Nord. Les sentiers que j'empruntais jusqu'à présent pour m'y rendre ne sont plus saufs."

Le nain la dévisagea avec circonspection: la chasseresse, chef de la Confrérie des Compagnons de Route n'avait jamais formulé de telles requêtes jusqu'à présent. D'un naturel discret, elle s'était toujours évertuée à faire parler d'elle par ses actes, plutôt qu'en quémandant de l'aide.
Suspicieux, il demanda: "Pour quelles raisons pensez-vous que je divulguerai des informations confidentielles? Rien ne m'y oblige, et j'ai de nombreux problèmes qui m'engagent à vous demander de prouver votre bonne foi...
_ Ma bonne foi? S'insurgea-t-elle. Alors que je viens de traverser un pays impossible pour rallier votre bastion, et cela ne vous paraît pas suffisant? Je suis ici comme partout ailleurs pour aider à la défense des Peuples Libres! Et les Compagnons de Route font de même! C'est avant tout pour qu'ils puissent se rapprocher sans danger de Gath Fortnir pour démanteler les Forces du Roi-Sorcier au plus près de leur siège, que je vous demande ces renseignements...
_ Dame Nindesiel, coupa le nain d'un ton aigre, j'ai nombre de problèmes à régler, sans parler de vos lubies! Si vous ne voulez pas jouer le jeu, taillez-vous votre chemin sûr à coups d'arcs et d'épées! Ce sera aurtant d'angmarims et de séides du Mordor en moins à combattre pour moi!"

Ils se murèrent tous deux dans un silence fait de colère, Gisur se servant une grande choppe de bière dans un tonnelet qui traîanti sur sa table stratégique, et la chasseresse croisant fermement les bras avec rage pour tenter de dénouer l'inextricable situation.
Elle finit néanmoins par abandonner son mutisme quand un rot tonitruant manqua la faire sursauter. Levant les bras en signe de reddition, elle soupira: "Soit! Que voulez-vous que je fasse?
_ Vous seule? Rien! Ponctua-t-il sèchement en déglutissant de façon dégoûtante. Je serais fort étonné que vous parveniez à accomplir ce que je souhaite par le biais de votre seul arc!
_ Alors, s'impatienta-t-elle, que voulez-vous que les Compagnons de Route fassent?
_ Peu m'importe avec qui vous vous acquittez de la tâche, madame. En vérité, elle est liée à des problèmes que je subis de plein FOUET. Il ricana à ce simple mot. Avez-vous entendu parler des Maîtres de Guerre?
_ Qui n'en a pas entendu parler, haussa-t-elle les épaules. Il y a suffisamment de trolls de guerre agressifs à Dol Dinen pour que nous ayons tous eu la chance de croiser un de leurs dresseurs...
_ Tant mieux! Affirma-t-il en lui offrant un sourire rusé. Depuis peu, on voit des Ongbûrz et des Tarkrîp qui lancetn ces satanées créatures sur notre bastion... Comme si ce n'était pas suffisant de devoir abattre les orcs et Ourouks! Les peaux-vertes pullulent et se reproduisent comme des lapins, ce qui fait que Gabilshatür ne peut pas tous les abattre seul. Pour un maître de Guerre abattu, deux nouveaux apparaissent avec leurs bestioles de foire et viennent malmener nos forifications.
_ Si je vous suis bien, frissona-t-elle d'horreur, vous voulez que je me charge de les éliminer à votre place..."

Il agita une main en signe de négation, rotant une nouvelle fois avant de prendre la parole: "Vous ne les aurez pas tous, c'est une certitude! Qui sait combien de ces mosntres se terrent dans les entrailles du Mont Gundabad? Je vous demande simplement de me gagner une semaine, afin que nous renforcions les remparts, et prévoyions suffisamment de balistes et de catapultes pour nous défendre. Neutralisez un maximum de Maîtres de Guerre pendant ce temps, par tous les moyns qui sont à votre disposition, et ramenez-moi ces satanés fouets pour que nous les détruisions! En travaillant bien et prudemment, vous devriez être à même de m'en ramener disons... cent cinquante...
_ Cent cinquante, s'exclama-t-elle. Je savais que certains nains étaient tordus, mais pas complètement fous! Il n'existe pas de réel moyen de distinguer un Maître de Guerre d'un orc normal! Si je parviens à en avoir le dixième, ce sera déjà beau!
_ Cent cinquante Fouets de Maîtres de Guerre, Dame Nindesiel, la mit-il en garde. C'est le prix que je demande pour avoir la paix de mon côté, et les informations du votre. Peu m'importe combien d'orcs doivent mourir, et combien de pertes vous essuierez. Maintenir ce bastion d'esdpoir dans le pays sombre est plus important que tout! Oh! Et encore un dtail, tant que nous y sommes! Si vous parvenez à récupérer des mesages d'ordres dans votre nettoyage de la région, je suis preneur! De telles actions de bravoure devraient considérablement améliorer votre réputation envers le Conseil du Nord, n'en doutez pas!
_ Une semaine pour réunir ce que vous demandez... grinça-t-elle des dents. Ce sera court, mais je n'ai pas d'autre choix..."

Sans autre forme de procès, elle quitta le QG d'une démarche raide, avant de regagner Vairon.
La regardant s'éloigner au loin, le Commandant Gisur laissa un sourire en coin apparaître sur son visage. Il leva sa choppe nouvellement remplie, et trinquant avec les cieux, murmura: "Bonne chance, Dame Nindesiel... vous en aurez besoin tout autant que d'alliés..."

Se tenant devant la boite aux lettres rouge d'Esteldin, Nindesiel regarda le messager de la Poste Rapide qui relayait dans tout l'Eriador les multiples appels qu'elle avait lancés à ses alliées et compagnons.
Guettant à chaque seconde un retour qui ne pouvait advenir immédiatement, elle soupira en faisant un triste constat: le Mardi suivant, au plus tard, elle serait fixée quant à ceux qui la suivraient sur le sentier houleux de cette mission...
Le contenu de la missive était clair et simple, et l'avait fait rédiger à la hâte en de multiples exemplaire à l'adresse des éventuels candidats:

"Mes amis, il me faut sous une semaine la plus grande quantité possible de "Fouets de Maîtres de Guerre", avec un minimum de quinze dizaines.
Sans quoi, les nains de Gabilshatür refuserot de nous dévoiler le sentier sûr qui nous permettrait de rallier le Conseil du Nord.
Je compte sur votre présence expresse!
Nindesiel, Chef des Compagnons de Route."

Règles de participation (elles sont données ici à l'occasion de cette première quête):
_ Vous répondrez par messages RP, ou bribes d'histoires à ce sujet.
_ Ne peuvent être pris en compte les objets de la faction des Rôdeurs d'Esteldin déjà accumulés jusqu'à présent.
_Vous ferez de votre mieux pour donner vie à cette bataille en tenant le compte précis de l'avancée de la quête.
_ Le partage du butin ne sera fait qu'entre ceux qui auront répondu à la missive précédente.
_ A l'issue de la quête, un nouveau chapitre de l'historique de confrérie des Compagnons sera écrit par mes soins, pour préciser si l'événement a été remporté avec succès! En fonction de l'échec ou de la victoire, la suite de la chronologie pourra évoluer de manière différente.
_ Les messages qui suivront, y compris les échanges de courrier que vous ferez sur ce forum, se feront en "Roleplay", en s'adressant aux personnages, et non aux personnes, et en respectant tant que faire se peut la hiérarchie des interlocuteurs.
_ La présente quête débutera le mardi 7 octobre à 21h30, et se terminera le mardi 14 octobre à la même heure. Le point de départ de la quête sera Eseldin (Nindesiel et les capitaines présents assureront le transport des participants)

Objectif ludique: CECI EST UNE QUETE DE REPUTATION, QUI PEUT AIDER A COMPLETER CERTAINS TRAITS.

Ienor était en train de préparer du thé, lorsque son attention fut attirée par le passage du facteur. Après avoir vérifié qu'Alahir dormait encore profondément, elle se dirigea vers la boîte aux lettres et récupéra rapidement le courrier qui venait d'y être déposé. Elle s'installait confortablement dans un fauteuil du salon quand son attention fut immédiatement attirée par une écriture fine, soignée et élégante, reconnaissable entre toute. Qu'allait donc encore leur annoncer leur amie Nindesiel? Sans aucun doute, encore une mauvaise nouvelle à n'en pas douter, par les temps actuels peu de choses agréables se passaient. Elle tourna et retourna plusieurs fois la lettre, elle ne savait pourquoi elle n'arrivait pas à se résoudre à l'ouvrir.
- Allons, se dit-elle, ne soit pas si pessimiste, peut être veut-elle simplement nous féliciter avec Alahir pour notre mariage ou prendre des nouvelles de sa santé.

Elle déchira enfin l'enveloppe et se mit à parcourir rapidement le courrier, au fur et à mesure de sa lecture, son visage s'assombrissait de plus en plus.
- Autant de fouets en si peu de temps, ce nain est complètement fou, pourquoi pas aussi aller nettoyer tout le Mordor tant qu'il y est, s'écria-t-elle!!! Il ne peut pas faire le travail lui même ce nabot! Il est hors de question qu'Alahir y aille cette fois-ci, la dernière mission des compagnons lui a couté assez cher.



Elle se souvenait du matin suivant le jour de leur mariage, il pleuvait à torrent et des coups violents avaient été frappés à la porte de leur maison. Elle s'était précipitée pour ouvrir et se retrouva nez à nez avec la tornade Ludina, trempée comme une soupe. Elle se dépêcha de la faire entrer et de l'installer devant la cheminée, lui donna de quoi de sécher et lui tendit une tasse de thé.
- Peuh, dit la capitaine en crachant ce qu'elle venait de gouter, t'aurais pas quelques chose de plus corsé. L'eau c'est bon pour les canards, même chaude et agrémentée d'herbes, et puis avec toute celle que je viens de ramasser sur la tête, je crois que ça me suffira, merci. Où est Alahir?
- Il ne devrait pas tarder, il est allé faire quelques achats, répondit-elle en prenant une bouteille de spiritueux et une verre qu'elle posa sur la table. Que nous vaut le plaisir de votre visite?

Ludina n'eut pas le temps de répondre, Alahir fit son entrée dans la pièce, l'air étonné de la voir à son domicile.
- Et bien capitaine, j'ai croisé Andrago à Bree qui m'a donné ta nouvelle adresse et m'a annoncé le mariage. Félicitation tu as enfin épousé ta planche à pain, et tu sais pas ce que tu rates! Les femmes il faut les prendre avec des formes, pas choisir une limande, dit-elle en arborant son opulente poitrine.

A ce qu'elle venait d'entendre, l'elfe sentie la moutarde lui monter au nez, cette femme avait un culot monstrueux. Passe encore le langage de poissonnière et les manières de soudards, mais les insultes!
- Oui, mais il préfère les petits postérieurs, et à moins que ce ne soit pour faire contrepoids, je dirais que vous pouvez faire concurrence à un oliphant!

La capitaine pris la bouteille et la vida d'un trait à même le goulot. Alahir en profita pour changer de sujet :
- Quelle est la raison de votre visite Ludina?
- Une mission, répondit-elle après avoir roté bruyamment, dans les Monts Brumeux, et ton départ doit être immédiat. Pendant que tu prépare tes affaires je boirais bien une autre petite gorgée de ce délicieux spiritueux!
- Alahir, tu ne vas pas partir, cela fait à peine quelques heures que nous sommes mariés...
- Cela ne peut pas attendre, répliqua la capitaine, nous avons besoin de lui. je dois partir en mission dans la Comté et Alahir reste le seul disponible. Le Roi Sorcier se fiche pas mal de vos histoires à l'eau de rose et il ne va pas attendre patiemment la fin de votre lune de miel en se tournant les pouces!
- Il faut que j'y aille Ienor, dit Alahir en emmenant sa femme dans le bureau, Ludina a raison, et nous étions d'accord avant notre mariage pour continuer le combat contre les forces de Sauron. Et ne pense même pas à m'accompagner, ton ami Valendil doit passer dans les jours qui viennent et il aura sans doute besoin de toi.
- Très bien, capitula-t-elle, mais tu as intérêt à être prudent et à me revenir entier, et sans une égratignure, sinon, je jure que je criblerais tellement Ludina de flèches qu'en sortant d'ici il n'y aura que des hérissons qui voudront d'elle!

Alahir était donc parti après avoir pris un sac comprenant les quelques affaires nécessaire à son aventure et dit au revoir à sa chère épouse.



Il y avait à peine une semaine que cette ivrogne de harpie avait ramené Alahir, elle le portait presque plus, qu'elle ne le soutenait. Ienor s'était dépêchée de l'aider à mettre son mari dans le lit, pendant que la capitaine lui expliquait qu'il était tombé dans une embuscade. Il avait livré combat à une meute de ouargues dont le nombre était considérable. Alahir avait souffert de terribles morsures qui s'étaient malheureusement infectées. Il ne devait son salut, qu'à la présence d'une patrouille de nains qui l'avait récupéré sur le retour et qui avait tout tenté pour améliorer son état.
Le temps qu'elle aille chercher de quoi changer les pansements de son époux et de nettoyer et suturer ses plaies, Ludina avait pris la clef des champs.
- Celle là elle ne perd rien attendre, ragea l'elfe, si j'ai le malheur de la recroiser, je l'écorche vive!



Alahir était en pleine convalescence, il était de bonne constitution, et donc se remettait rapidement. Et cette maudite lettre qui arrivait aujourd'hui!
Elle se rendit compte qu'elle avait froissé le courrier sous la colère. Il était bien sûr hors de question qu'elle cache à l'homme qu'elle aimait ce que Nindesiel avait écrit, ils s'étaient promis de tout se dire. Mais il était hors de question que cette fois ci il y aille et surtout sans elle!

Alahir était encore alité, sa mission pour abattre le chef des ouargues avait bien failli être la dernière.
Les bêtes l'avaient encerclé, et au lieu de fuir comme tout homme raisonnable l'aurait fait, il s'était entêté.
Si le chef des ouargues était tombé, c'est au prix de nombreuses morsures qu'Alahir l'avait payé.
La fièvre était enfin tombé, les bactéries de leurs machoires lui avaient plus couté que les morsures elles mêmes.
Son épouse avait pris soin de lui et il se remettait.

D'une main pas aussi ferme qu'elle aurait dû l'être, il prit le courrier qu'elle lui tendait.
Ienor n'attendit pas.
"Tu ne t'imagines pas quand même que je vais te laisser y aller?"
"Il le faudra bien ma chère, cette lettre est assez explicite."
"Si tu bouges de ce lit avant d'être totalement rétabli, je t'attache!! Dans ton état, de quelle utilité penses tu être? Tu ne pourrais même pas accomplir ton devoir conjugal." Ses yeux malicieux le provoquaient.
"Approche donc et on verra bien" Le jeune capitaine sentit venir la réponse de son épouse.
"C'est ça, et qui va refaire tes points de suture quand tes plaies vont se rouvrir? Sois un peu raisonnable veux tu."
Elle continua sur sa lancée.
"S'il leur faut un capitaine, ils n'ont qu'à envoyer Ludina, tu sais, miss grande gueule".
Et comme dernier point elle rajouta.
"De toute façon, j'ai caché ton équipement...Tu vois, tu n'a pas le choix. Tu te rétablis et je t'accompagne cette fois ci, que ça te plaise ou non!".

Alahir dut se rendre à l'évidence elle avait raison.
Il était encore trop faible. De toute façon elle était aussi têtue que lui, et elle était en pleine forme...pas lui.

Il allait se remettre, c'était une question de jours.
Et alors il repartirait massacrer des orques, pour l'honneur, pour les peuples libres, et pour la gloire...Non se ravisa t-il levant les yeux vers sa chère épouse...Pour elle, oui pour elle.

le sommeil le gagnant, il n'entendit pas les paroles de Ienor.
"tu as raison fils du Gondor reposes toi, dors...Et guéris vite."

Le poney fringuant était bondé à cette heure tardive, alors que dehors la pluie et le vent redoublés de vigueur.
La grande salle commune emplie de fumées diverses et variées au senteur acres ou plus ou moins épicées, grouillait de monde, des personnages de multiples origines...
Ethorn avait étendu des jambes sous la table, fourbu, il avait le regard fixé sur sa chopine débordante de mousse. Des gouttes d'eau tombait de sa chevelure noire encore humide, mouillant ses épaules et la table jonchée des restes du repas qu'il venait de finir.
Il haussa un sourcil en entendant à la table voisine, un soulard habitué des lieux, conter une histoire de hobbit qui avait disparu brusquement à la vue de tous au milieu de la salle commune il y aurait eu de cela quelques semaines...
Il avait eu la même expérience avec un lieutenant d'Amartiel en Evendim, où ce dernier leur avait faussé compagnie dans une colonne de feu... Mais ce que racontait cet ivrogne n'avait rien de réellement plausible à ces yeux, même si il savait les hobbits pleins de surprises et de ressources, mais là c'était pousser le bouchon un peu loin... Il eut un léger sourire, et tourna son regard vers le ménestrel qui venait d'engager un chant sur la bataille de Fornost... Il soupira et se fit songeur.
Une petite main tira sur sa manche, et le fit sursauter...
Un jeune hobbit à la tunique rouge, lui tendait un pli, la mine joviale, malgré l'eau qui ruisselait de son chapeau à plumes, trop grand pour lui, et de ses vêtements...
"Un pli pour vous m'ssire Ethorn"
Ethorn plissa les yeux, dévisageant le hobbit des pieds à la tête, mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, le hobbit prit congé. A le voir évoluer pour sortir de la pièce le plus rapidement possible, on aurait pu croire à sa démarche qu'il titubait, mais en fait chaque pas était calculé, et montrait toute l'agilité dont il était capable pour se mouvoir au milieu d'une foule et s'en extirper. Celà lui rappela quelqu'un... Serait-il possible qu'il eut à faire à un représentant de la progéniture d'Andrago...
Il haussa les épaules avec un sourire aux lèvres, puis repris son serieux en découvrant le contenu du pli... Il s'étira de tout son long, grimaçant alors que certaines contusions se rappelait à lui, vida sa chopine d'un trait, se leva et fila droit à travers la pièce...
La pluie battante l'accueille sur le pallier de l'Auberge.
Il soupira..
"Pas le temps idéale pour une grande chevauchée ça..."
Il réajusta ses gants et partit à grandes enjambées vers l'écurie...
Ses capitaines devait l'attendre loin au nord...

[Modéré par nindesiel]

Eluinda venait de recevoir la lettre de Nindesiel. Répondant aussitôt à la requête du chef de confrérie, elle partir au galop vers l'Angmar.

Ludina regarda le courrier d'un air dubitatif. Quand le chef disait blanc, pas moyen d'y déroger.
Au coin du feu de camp, assise au sein de la tourmente gelée du Forochel, elle se demandait encore comment le facteur était parvenu à la trouver.
Depuis qu'elle était de retour chez les Compagnons de Route, les ordres et messages pleuvaient. Apparemment, Nindesiel ne comptait pas lui laisser le temps de se reposer, malgré le fait qu'elle pouvait désormais se décharger sur Alahir.
Grelottant, elle décacheta la lettre, et soupira en comprenant le contenu du message: au moins, en Angmar, la capitaine de guerre n'aurait plus froid...
Elle se leva, épousseta la neige qui s'était amoncelée sur ses épaulettes, sifflla pour appeler son cheval qui était allé brouter un buisson maladif dévoré par le givre, et partit au galop vers Aughaire.

Soit le sol n'était pas vraiment stable ou soit la dernière pinte fut celle de trop mais Andrago, remontant péniblement la pente en sortant de la taverne au Palais des portes de Thorin, dût se rendre à l'évidence : Il allait avoir vraiment du mal à trouver cette dernière chopine qui se cache quelque part en Eriador. Il en arrivait presque à maudire cette ligue des tavernes avec leurs idées loufoques.

Il ronchonna et pressant le pas et s'armant de courage, il décida de gravir cette montée le plus vite possible en observant un point imaginaire et loin à l'horizon à atteindre pour marcher le plus droit possible. La fine poussière et quelques gravats ont d'un coup eu raison d'Andrago. Son pied droit ripa et de tout son long qu'il s'affala, glissant jusqu'au bas de la pente et c'est là qu'il s'aperçut qu'il n'avait grimpé que trois mètres. "Maudite soit cette pente et foutus nains que ceux qui ont construit ce brise-cou ! Quelle idée de l'avoir fait si raide !" grommela-t-il.

Andrago ferma les yeux et s'endormit presque aussitôt.

Il se réveilla plusieurs heures plus tard. Sa première pensée fut à son premier petit déjeuner, les nains ont un sens du boire et du manger proche de celui des hobbits malgré la quantité. Il se leva en murmurant :

"Ah ces nains, l'abondance n'est pas leurt fort, sauf en raillerie et odeur en tout genre !". Il se rendit compte à ce moment qu'il n'était plus à l'endroit où il s'était endormi mais dans un lit douillet et vu la lumière qui filtrait au travers les grandes fenêtres, il devait être dans une grande maison d'homme et il était plutôt l'heure de prendre le 2ème déjeuner.

"Les hobbits ont un sommeil tellement profond que même les tambours d'une armée gobeline ne les réveilleraient pas !" Andrago reconnut tout de suite la voix grave mais amusée d'Alahir. Andrago eut un sursaut et se retourna en souriant mais le sourire disparut aussitôt.

Andrago contempla gravement le compagnon qui lui était cher... Alahir avait les traits tirés, ses lèvres pâles et une grande lassitude dans ses yeux. On apercevait des bandages sous sa chemise et la douleur pouvait se lire sur son visage crispé.

"Ta bravoure et ton courage sera ta perte, Capitaine du Gondor ! Quelle épreuve as-tu encore enduré pour que je retrouve dans un état pareil ! Tu as encore donné de ton aide pour des combats à 1 contre 10 comme je te connais...
- Une trop longue histoire, Andrago et les blessures sont encore trop récentes pour en parler, répondit aussitôt Alahir.
-Soit ! Mais que fais-je ici ? Je m'endors chez les Nains à Palais d'Ered Luin et voila qu'à mon réveil je me retrouve en ta nouvelle demeure maritale ?
- Godrin est passé voir son père Rohssan qui séjournait quelques jours là-bas avec notre amie Eleora qui en a profité pour fabriquer quelques objets très utiles pour les jours à venir. Il t'a aperçu allongé à terre, complètement ivre et t'a emmené vers Bree. Je l'ai trouvé aux portes ouest et toi affalé sur ton poney..."

Andrago rougit de honte comme un enfant : "Bon c'est vrai j'ai un peu abusé sur le vin et la bière...
- Complètement, le coupa directement Alahir... Tu picoles tel un trou sans fond alors que nous avons besoin de toutes les forces nécessaires en ce moment...
- La Légion de Mahal est toujours prête !!! rétorqua Andrago
- Pour boire plus que de raison et manger comme des ogres répliqua Ienor en entrant dans la pièce avec un plateau emplit de pain, beurre, saucisses, lards et une cruche de lait... mange cela Andy ce sera beaucoup plus sain que cette satanée boustifaille naine qui sent aussi mauvais que les barbes de leurs cuisinier. A croire que leur barbe trempe dans les casseroles. Pouah !
- Bonjour et merci Dame Ienor Telcontarr, répondit Andrago en étalant de suite une bonne portion de beurre salé sur la plus grosse tartine du plateau. Merci de votre accueil mes chers amis. C'est vraiment très gentil de m'avoir hébergé bien que je ne sache pas pourquoi Godrin m'a laissé tel un poids inutile chez vous au lieu de m'avoir conduit jusqu'à ma demeure."

Alahir attendit un peu qu'Andrago se rassasit avant de regarder Ienor. La belle chasseuse insista sur le regard profond d'Alahir, mine de dire qu'il était temps, mais temps de quoi ?

Alahir s'avança avec peine jusqu'au hobbit qui avait les yeux rivés sur la nourriture qui disparaissait à grande vitesse dans sa bouche :
"Alahir tu fais peine à voir, je ressens autre chose que le mal des blessures, un autre mal te ronge, compagnon.
- Andrago, j'aimerai que tu nous aides si tu veux bien ! Voici une lettre de Nindesiel que je te demande de lire de suite car le temps est compté."

Il lut la lettre d'un air grave mais à la fin eut un sourire : "quand je dis qu'on a toujours besoin d'un hobbit et qui répond à l'appel ? Car nous devrons être nombreux pour cela.
"Nous ne savons pas encore, Mais hors de question qu'Alahir ne parte dans cet état... et surtout sans moi, insista Ienor.
- Oui je comprends bien, moi de mon côté j'ai tellement de chose à faire, le mal est de toute part... J'irai voir sur place pour estimer les forces et je me tiendrai prêt. Ce sera mon dernier combat avant le repos...
- Je sens un certaine lassitude, Andrago, dit Alahir.
- Non pas lassitude, mais je m'inquiète pour l'une des recrues de la Légion : Thendrid du Rohan. C'est un homme courageux mais il doit encore faire ses preuves alors quil se trouve déjà dans les monts brumeux, accompagné de l'elfe Taeradan et un cousin à moi Dagorras... Ils ont fort à faire là-bas et je connais que trop bien les ouargues et la cité gobeline ! Je vous quitterai ce soir, mes deux chers amis, rejoindre au plus vite Gabilshatur... Après le 2ème souper"

Je m'éveillais en Pleine nuit;
La pluie s'écrasait sur mes carreaux un vent violent soufflant dans les arbres avait soufflés les dernières lumières externes seul subsitait une lueur rougeatre d'un de mes brasero.

Une drole d'animation se tenait dehors et ce quartier d'ordinaire si tranquille etait ce soir emplis de bruits bien étrange.

Mon esprit était embrouillé certainement le résultat des coups violents pris dans le bastion de Sarnur une vieille grotte que les poings bourrus ont reprise et dans laquelle s'entrainent des trolls avant d'être envoyés en renfort de l'ennemi.

Je me levais péniblement et décidait d'aller voir la source de ce vacarme.
Ma porte a peine ouverte qu'une femme se jetta sur moi en m'invectivant de phrase incompréhensible; je lui demandais de se calmer et d'essayer de m'expliquer les choses clairement.

-Ma dame je cherche des membres des Compagnons de routes je sais qu'il y en a plusieur ici en Menellant; leur cheffe Nindesiel a besoin d'eux au plus vite et j'ai des missives à leur remettre.
D'ailleur j'en ai une a cette adresse pour un certain capitaine Cirryon.

Au nom de Compagnons de route j'écarquillais les yeux et redoublais d'attention je ne put que frémir en entendant que Nindesiel avait des ennuis...

D'un coup je me vis moi la jeune archère orphelineperdue à Gondammon heureusement j'y avais croisé un champion du nom de Laucian qui m'enrolas dans sa confrérie "les compagnons de routes" et ce jour la marquas la fin de mes errances solitaires, enfin même seule je savais qu'il me suffisait d'appeler pour avoir de l'aide.
Que dire de Nindesiel si ce n'est que sans elle je ne serais pas devenue l'archère que je suis. Ne pouvant assuré seule mon apprentisssage elle m'avais confiée à Lanye qui savéra une excellente guide....

La femme me tiras de mes pensée et me dis :
Alors l'est ou ce boudiou de capitaine j'ai autre chose a faire qu'a révasser

Mon dieu Cirryon j'avais appris en arrivant qu'il n'étais point revenus d'une mission aux alentours de Fornost. Le régiment qu'il guidait ne l'avais point revus;j'avais justement en projet de partir sur ses traces dés que mes blessures irait mieux...

-Donnez moi cette lettre je suis moi-même une amie de Nindesiel et j'ai longtemps porté la bannière des compagnons de route.

-oh du moment que je peux repartir dans ma ville de Bree ca me vas, elle me tendis une enveloppe qui avais dut être blanche en des jours lointains.
Je la décachetais et lu brièvement...

Je rentrais dans ma demeure

-Andhras Andhras des provisions des flèches et selle targhal je repars dés ce soir..

Un homme d'une quinzaine d'année surgit les bras chargés de diverses choses et s'empressa d'empaqueter tout cela dans les sacoches de sa bienfaitrice.

-Oh mind vous repartez déja? quand vous arrêterez vous pour vous reposer je crains pour votre vie

-Cher jeune ami je te suis reconnaissant de tant d'attention à mon égard sache que je me reposerai le moment venus et ce moment n'est point aujourd'hui.

Une amie a des ennuis et je ne pourrais me supporter si je ne répondais a son appel et qu'il arrivais quelque chose de tragique à elle ou à quelqu'un de son bataillon.

La pluie avait cessé mais la nuit etait humide et sans étoile j'avais 3jours pour faire une route qui m'en aurais pris 5....

En chemin je me demandais comment Les compagnons de route m'acceuillerais j'avais tout de même quitté leur rangs; et avec la disparition de leur amis que se passerait il....


HRP
20h58 je suis toujours au boulot je me connecterais vite fait pour les données et voir si l'evet m'est ouvert, je comprendrais si il ne l'est pas

La pluie froide et pénétrante de Bree frappait durement son armure. Son bouclier lui semblait tellement lourd.
Elle n'en pouvait plus. Elle n'imaginait même pas le brandir face à un quelconque agresseur, le plus faible soit-il.
Les combats incessants, le froid perçant des terres glacées de Forochel, les atrocités des forces de l'Angmar, avaient profondément meurtri son corps.
Elle se sentait passablement épuisée.

"Trop longtemps, que je n'ai vu ma chaumière. Je n'ai que trop hâte que d'ôter cette fichue armure et de m'étendre devant la douceur d'un âtre crépitant."

Enfin, elle perçut cette vieille barrière qui ceinturait une petite chaumière, qui, à sa grande surprise, semblait parfaitement tenue.

"Par tous les diables, et moi qui pensait devoir passer au tant de temps à désherber qu'à occire de sinistres gobelins, me voilà bénie par les Valars".

En entrant chez elle, Kahela constata que sa demeure était fort bien tenue, voire même mieux arrangée qu'avant son départ.
Une jeune elfe, se tenait devant l'âtre rougeoyant, plongé dans la lecture d’un vieux livre, qui comme il se doit, devait être poussiéreux.

"Sylmerhiel, mais diable, que faits tu ici ?"

« Je t’apporte une missive de Dame Nindesiel, elle semble plus qu’urgente. » lui dit-elle les yeux légèrement plissés, plein de malice.

A la lecture, de la missive, un voile d’ombre passa devant les yeux de la gardienne.
« Je n’en peux plus, je ne cesse de chevaucher au quatre coins de l’Endor. Mon armure tombe en morceaux et mon bouclier, ma meilleure arme, est en bien piètre état. Même Aglar, mon fidèle cheval, ne pourra pas repartir de sitôt sans un bout bouchonnage et le remplacement de tous ses fers. ».

Se levant prestement, Sylmerhiel, claqua son livre.

« Allons, allons ma chère, pourquoi crois tu que je sois là. Me crois-tu sans cœur pour te laisser à nouveau te jeter dans un fracas d’armes au centre de tous les dangers. Ma sœur d’armes, laisses moi donc prendre ta place. Un peu d’action me fera le plus grand bien. »

A ces mots, dans un grand soupir de soulagement, Kaleha se laissa choir de tout son poids sur son vieux fauteuil en bois, sombrant aussitôt dans un profond sommeil.

La couvrant d’un plaid, Sylmerhiel ne pouvait s’empêcher de sourire :

« Ma pauvre amie, tu es passablement fatiguée. Tu n’aurais rien fait de bon de toute façon. Bien, que dits cette missive déjà ? Diantre il ne me reste que fort peu de temps pour être au rendez-vous. Il est l’heure de tester cette toute nouvelle armure si gentiment élaborée par Sire Bruric.
A cheval et que les Valars veillent sur nous. »

Sortant sans faire de bruit, Sylmerhiel constata avec plaisir que la pluie avait cessé à cet instant.

« Effectivement, il semblerait qu’ils soient avec nous ! » dit-elle en riant.

oulala une missive dame nindesiel ?

vite vite je suis en retard pour aller estourbir ces vilains.

aeiky

A l'heure d'une guerre, Nindesiel plongea son regard sur le bastion des nains.
Cette semaine de répit avait été profitable pour les Petites Gens, ainsi qu'annoncé par la Commandant Gisur. Seule demeurait la crainte de savoir si les objectifs imposés par le dirigeant de la citadelle avaient été atteints.

La chasseresse était fière de l'implication générale des membres de son alliance, bien que certains n'aient pas répondu présent, ou aient préféré verser dans l'action immédiatement, sans passer par la phase de communication qui aurait été nécessaire.
La crise de colère de Ludina, cependant, n'était pas passée inaperçue, et avait levé une anxiété nouvelle dans l'esprit du chef de confréirie des Compagnons de Route.

Sonnant le rappel des troupes sur une semaine entière passée à battre la campagne, Nindesiel contempla le soleil couchant, fin leseré rouge à l'ouest sous les nuages noirs qui couraient l'Angmar.
Marchent dans les marais, s'arrêtant pour abattre un ver agressif qui encombrait tantôt le passage, les frères d'Ames de l'elfe s'en revenaient lentement, porteurs d'un résultat, qu'il fut bon ou mauvais.

Elle espérait seulement que la teneur de ce dernier permettrait à l'alliance d'entrer dans les bonnes grâces des nains...

___________________
Rendez-vous ce soir à Gabilshatûr à partir de 21H30 pour le débriefing de cette première quête.

Que de combats !! Mais quel plaisir !!
Dans mes poches... archi pleines... 4 fouets et 52 médaillons pour le moment...

La folie et la rage! C'est exactement ce que Gisur pouvait lire dans le regard des alliés de la chasseresse comme ils approchaient de l'enceinte extérieure du bastion.
Et si quelques nains se regroupèrent timidement autour de lui, redoutant sans doute une incrusion ennemie, ils ne s'attendaient certainement pas à croiser la fureur dans le regard des Gens de Peuples Libres.

Aussitôt, leur fierté vola en éclats, se brisant comme du verre sur l'union de tous les compagnons d'aventure de Nindesiel: ils étaient une bonne dizaine, de toutes epsèces confondues, les hobbits n'ayant pas rechigné semblait-il, à se joindre à une aventure qui les tirait hors de leurs chaumières douillettes.

La chasseresse n'était pas moins impressionnée que son hôte, mais sans doute était-ce lié aux énormes sacs que transportaient ses amis. S'était-elle attendu à un échec cuisant, quand l'acharnement et la volonté de ses frères d'armes pouvaient déplacer des montagnes? Elle avait été sceptique, mais sa réticence fondait désormais comme du beurre au soleil.

Alahir lui adressa un clin d'oeil complice, lui rappelant dans un murmure: "Je vous avais dit de nous faire confiance..."

Cependant que Ludina s'avançait d'une voix tonitruante, toujours pleine de défi et de rancoeur à l'égard de sa chef: "Alors, comme ça, je ne sais pas compter au-delà de 50? C'est ce qu'on va voir!"
Saisissant un grand cahier parcheminé qui dont un coin émergeait de ses sacoches, elle commença à faire l'appel pour compter le butin, n'hésitant pas à tourner le dos à Gisur, d'un geste volontairement provocateur, lui agitant le postérieur sous le nez: "Nous y voilà! On avait dit un fouet pour quatre médaillons et vice versa! Commençons dans l'ordre, par les amis, si vous le voulez bien! Parce que eux, contrairement à une certaine patrone pas très épaisse, ils sont allés se salir dans les tourbières!"
Un grondement de fauve monta de la gorge de Nindesiel que la capitaine de guerre ignora délibérément en appelant: "Maître Rohssan, je vous prie! Un nain! Un vrai! Un pur guerrier qui n'agite pas sa hache que pour abattre du bois!"
Tirant un énorme sac en jute, Rohssan le déposa aux pieds de la femme en ricanant: "Je l'avais bien dit! Le peuple de Durin méritait aussi sa part d'honneurs dans l'affaire!
_ Ouais, maugréa Ludina, heureusement qu'il en existe encore comme vous pour assurer sa survie, à ce peuple! Combien de chaque?
_ Hoho! Une belle quantité, Dame Capitaine! Si mes comptes sont justes, ce qu'ils sont toujours, 302 médaillons de campagne, et 25 fouets!"

Gisur trembla en réalisant que plus de la moitié de l'objectif imposé était rempli avec cette simple livraison. Rohssan tirant sur sa barbe avec fierté, en rajouta encore à la disgrâce de l'officier: "Et encore, j'ai dû faire la route depuis l'Ered Luin, sinon,j'aurais pu en fournir le double! Les orcs sont trop tendres dans ce pays, au point que je me demande comment vous pouvez les redouter...
_ La Légion de Mahal n'en a pas fini avec sa contribution, intervint Ludina en poussant Rohssan hors du chemin. Plus petit mais tout aussi vaillant, Maître Andrago a, lui aussi, fait sa part du travail! Approchez donc, ami ménestrel."
La tête basse, le hobbit fit quelques pas en avant, traînant son luth derrière lui, une moue désolée sur le visage. Il tendit une bourse à la capitaine en s'excusant: "Je m'excuse, amie Ludina. Je me suis égaré en chemin voilà trois jours, et j'ai atterri aux portes du Forochel... c'est tout ce qu'il me reste de mon butin, après être tombé dans une embuscade de Gauredains... J'ai pu fuir, mais je crains d'avoir semé une partie de mes trésors en route..."
Comptant tristement le contenu de la besace, Ludina tenta de le rassurer: "Ce n'est pas grave, Maître. Vous avez fait votre part du labeur, et tous sont là pour le témoigner. En outre, le peu que vous avez sauvegardé rajoute 2 fouets et 37 médaillons à notre stock, l'élevant, si je ne m'abuse à 27 fouets et 339 médaillons." Elle jeta un oeil ironique par-dessus son épaule, en direction de Nindesiel, avant de reprendre de plus belle: "Maître Hélioras, c'est votre tour.

_ Quelle est cette farce, femme, rugit Gisur. Vous leur donnez du maître à chacun quel que soit leur origine, alors que vous insultez les miens en les traitant comme des moins que rien?
_ C'est que, commandant Gisur, ricana-t-elle encore, si je dois vous donner du Maître à vos hommes et à vous, comment dois-je appeler mes compagnons qui ont fait ce dont vous vous êtes montrés incapables? Je nivelle les titres par le bas, c'est tout!
_ Ludina! Hurla Nindesiel. Cette fois, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase! Nos ennemis ne sont pas dans l'enceinte de Gabilshatûr!
_ Ouais, c'est vrai, chef, reprit la guerrière, mais quand nous aurons fini de compter, vous verrez qu'il n'en reste pas beaucoup dehors non plus!"

Sur ce, Hélioras vint déballer une sacoche de selle que la harpie d'Archet rajouta au compte: "Hoho! 6 fouets et 59 médaillons qui s'accumulent encore. Voilà qui fait peser ses quelques 43 hochets pour troll et ses 398 babioles!
_ Ma collecte a été assez maigre, j'en conviens, sourit Hélioras. Mais cela n'en fait que plus dans les poches de nos amis.
_ Charmante intention et bon boulot, mon gars! Applaudit la furie. Je connais quelques sages décrépits chez mes pairs qui devraient prendre exemple sur vous!
_ C'est bien peu de choses, Dame Ludina. Je déplore néanmoins que tant de bel or soit gâché pour fabriquer de pareilles horreurs. Si on voulait bien me les confier une fois le compte achvé, j'en ferais de splendides parures pour toutes les dames de notre alliance...
_ Nous en reparlerons plus tard, coupa la voix délicate de Sylmerhiel dans le sillage du mage. Mon colis pèse lourd, et je ne suis pas des plus robustes..." Revenue de la quête parmi les premiers, la jeune elfe ployait sous le poids imposant d'une énorme caisse qu'elle portait sur les épaules.

Agitant les mains avec avidité, sa mine de plomb allant du papier à la scène sans interruption, Ludina se laissa aller à sa moquerie naturelle: "Tu m'en diras tant! On a jamais vu un roseau tenter de porter un oliphant, que je sache! Quel besoin aviez-vous, Dame Sylmerhiel, d'emporter le contenant en plus du contenu?
_ Je dois avouer, pour mon plus grand dam, que le butin ne rentrait pas dans mon sac de voyage, chère amie. Vous avez cependant refusé de me prêter les amples pans de tissu de votre robe pour effectuer le transport... j'ai donc fait avec les moyens du bord... 23 fouets et 286 médaillons ne sont pas aisés à déplacer à pleines mains..."
Faisant fi de la plaisanterie, Ludina se retourna pour murmurer le décompte d'un ton comspirateur: " 66 fouets, 684 pendentifs... et si tous les nains de Gabilshatûr prenaient le surplus en guise de collation?"

Voyant que Nindesiel était sur le point d'exploser, Alahir vint saisir sa consoeur pour tenter de la museler, et poursuivit en lieu et place de cette dernière: "Abrégeons voulez-vous? La rancoeur du capitaine Ludina est légendaire, et elle pourrait bien trouver de pires moyens pour passer ses nerfs que quelques piques et insultes... et je dois reconnaître que nous sommes tous, de surcroît, de fort méchante humeur!"
Ne doutant pas une seconde de cet état de faits, Gisur approuva vivement, laissant toute latence à l'homme du gondor pour appeler: "Dame Eleora?
_ Je viens, dit cette dernière en joignant le geste à la parole. Je suis navrée que mon amie Eluinda n'ait pas pu se présenter devant vous, mais elle devait de toute hâte rapporter les nouvelles de la purge en Esteldin. Assiégés par la horde de Dol Dinen, les défenseurs redoutaient grandement une invasion par le Nord, qui aurait été menée par ceux que vous avez mis à mal. Je n'ai pas pu transporter les médaillons sur mon destrier, cependant, je vous ai ramené 23 fouets supplémentaires."
Elle jeta les trophées sur l'empilement qui commençait à prendre d'inquitétantes proportions et Ludina parvint à dégager sa bouche pour hurler: " 89!

_ Vous êtes intenable, mon amie!" Lui adressa Alahir sur un ton où se mêlaient la résignation et le reproche. Apparemment, l'homme qui pourrait retenir la folle furieuse de façon durable n'était pas encore né. "*Et si vous nous faisiez profiter de votre colletce, au passage?"

Un sourire carnassier passa sur les lèvres de la capitaine, comme elle saisit son sac à dos à pleines mains pour le déverser directement sur les pieds du commandant Gisur: "141 horreurs semi-précieuses, et 8 cordes avec lesquelles vous pendre, MAÎTRE Nain! soit, 97 des uns et 825 des autres! Et ce n'est pas fini, car le meilleur reste à venir! Voulez -vous des échasses?"

N'écoutant pas le flot débridé de provocations que proférait sa consoeur, Alahir ajouta une appréciable quantité de colifichets à la montagne qui s'amassait déjà devant le bastion: "33 fouets et 450 médaillons de mieux!
_Ouais! Rugit Ludina en levant les bras aux ciel en signe de victoire. 1275 médaillons et 130 fouets! De quoi sceller définitivement l'entrée du bastion! Plus besoin de renforcer!

__ Euh Lulu, murmura Lokithorn qui venait dans le dos des deux capitaines, tu bouches le passage...
_ Y en a encore? S'exclama-t-elle faussement surprise. Mais ce n'est pas la herse qu'on va recouvrir, c'est la forteresse toute entière, à ce rythme!
_ Ce n'est pas grand-chose, car je suis arrivé très tardivement. La lettre de Dame nindesiel ne m'a trouvé qu'à la dernière minute... ce sont néanmoins 5 fouets et 66 médaillons à rajouter au compte...
_ C'est Dame Ludina en public, grogna la capitaine avant de faire le bilan. Et si je te reprends à sous-entendre que j'ai un gros cul, je te fourre le derrière avec ta récolte!" Alahir n'eut pas le temps de la museler avant que ne fusent les insanités verbales et abaissa les bras en signe d'abattement. "Ce qui nous fait, voyons... 135 fouets et 1341 médaillons... très belle prestation pour un retardataire!"
Lokithorn recula pour regagner les rangs, encore rouge jusqu'aux oreilles après avoir entendu les horreurs qui lui avaient été adressées.

La capitaine fit volte-face en vociférant, pointant le commandant de garnison d'un doigt accusateur: "Il a perdu, Du Bidon! Et largement qui plus est! Et dans l'histoire, je vous dis même pas que Ienor, Aeiky et Ethorn n'ont pas encore ramené le fruit de leur travail!"
A l'instant où elle nommait ce dernier, le champion arriva en toussant longuement, plié sous le poids d'un énorme paquet: "Désolé pour le retard... j'étais allé un peu plus loin au nord, et ça m'a pris du temps pour arriver.
_ Combien?" Demanda simplement Ludina au comble de l'excitation, tandis qu'Alahir aidait son compagnon à se délester.
_ Pas grand-chose en vérité, admit le guerrier à regrets. je pensais pouvoir en faire au moins le triple, mais c'était plus pauvre que prévu. Seulement 30 fouets et 355 médaillons!

_ Par les dieux, s'exclama Gisur en blêmissant. Êtes-vous des fous? Avez-vous voulu prendre l'Angmar d'assaut à une simple dizaine? Près de 1700 médaillons 165 fouets! Combien de temps pensez-vous que l'Angmar mettra à s'en remettre? Et qui nous dit qu'ils n'enverront pas leurs troupes de choc pour laver l'affront, désormais?
_ Une simple évidence, Maître Gisur, s'autorisa à exposer enfin Nindesiel en soupirant de soulagement. La débâcle qu'ils viennent de subir les aura profondément marqués, et ils ne se risqueront pas à perdre plus d'hommes, quand dix combattants ont suffi à en abattre cent fois plus! Si chaque défenseur des peuples libres avait pu accomplir le dixième de la tâche de mes compagnons et alliés, les Séides du Mordor ne seraient plus qu'une poignée dans cette région d'Endor..."

Elle ne put poursuivre ses félicitations plus avant, un attelage de la poste arrivant par le sentier pour s'arrêter directement devant elle: "Vous êtes la Dame Clairelune?" Elle hocha la tête pour approuver, et le facteur lui désigna la charrette: " Ben c'est pour vous! Y a une folle qui m'a dit s'appeler Aeiky qui vous fait parvenir ceci. Comme votre camelote fait un bruit de tous les diables, j'ai failli me faire croquer par la moitié des vers des cendres de l'Angmar pour vous l'amener! Autant vous dire que c'est la première et la dernière fois que je fais le trajet jusqu'ici... signez-moi cette décharge que je puisse repartir avec mon cheval!"

Nindesiel signa le parchemin avec étonnement, avant de s'approcher de l'attelage, Gisur sur ses talons: une bâche tendue à craquer, sur laquelle était épinglée un petit billet, recouvrait un imposant contenu. La chasseresse déchiffra le mot, et entendit Gisur hurler d'horreur comme il révélait la montagne de babioles et de fouets que dissimulait le tissu: "Désolée de n'avoir pas pu faire plus..."

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En un mot, bravo à tous et à ce soir pour la suite.

La chaleur étouffante des plaines de l'angmar et son air remplis du souffre de ses volcans empêchait quiconque de se répéré à moins d'y être venus batailler à de maintes occasions....

Un nain à l'allure dépenailleée et sale comme un norbog sortis de son bourbier; une odeur pestilentiel se dégageait telle une fosse d'ourouk , il tirait derrière lui un vers de feu vraissemblablement mort.
Il avancait péniblement du côté de la citadelle de Gabilshaltur. L'aube se levait quand il atteint les portes de l'étrange cité naine....
Conscient qu'on ne l'attendrais certainement plus il comptait sur le fait que la capitaine qu'il devait rejoindre soit à trop occupée à picoler avant de reprendre la route...


-Hé la que veux tu? ton odeur va attiré l'entier des orcs gobelins et autres créature de la plaine et quel est ce trophée que tu trianes????

-LEs orcr et autres créatures passées sur mon chemin ne reviendront plus...Je viens retrouvé des amis; entre autre la capitaine Ludina j'ai également des objets pour votre chef.

le garde se tourna vers un autre et lui dit
-va demander à la charretière qui n'a d'autre hobbys que de nous insulter si elle attends encore quelqu'un...

Aprés de longues minutes il s'en revint et expliqu'a que l'on attendait encore une elfe du nom de Minduilas Tagalahad mais en aucun cas un nain.

A ces mots le voyageur se leva et se mit à grogner
-je représente l'elfe Minduilas elle n'as put venir clouée au lit par une méchante blessure et m'as envoyés à sa place je suis son pupille et m'apelle
Mindacier Gul-GabilFelek.

Sur ses mots il se remit en marche trainant la carcasse immonde de son vers de feu il arrivas sur la place il reconnut au loin la capitaine Ludina occupée à affubler les nains de surnom choquant....

-LUDINAAAAA Je me rapelle à votre bon souvenir; nous nous sommes croisés une ou deux fois de par Bree alors que je débutais mes classes et que vous livriez des combats contre des futs de biere au poney Fringuant.
Pupille de Minduilas je m'apelle Mindacier Gul-GabilFelek
je viens apporter bon nombre d'objet à la demande de Minduilas, elle avait répondus présente mais son dernier combat fut d'une violence hors norme et malheureusement epuisée elle s'éffondra sur le champ de bataiile aprés qu'un orc lui aie assené un coups de dague empoisonnée.

Je me mis en route sitot la lecture de son messsage terminé mais malheureusement du repaire ennemi de Sarnur à Esteldin il y a un sacré trajet....

Bref j'ai tout de même réussis à occir bon nombre d'ennemis et vous rapporte ce présent.
Il se retournas et se penchant sur la carcasse de son vers lui ouvris l'entraille....

-Sacré boudiou maitre nain quel est cette odeur ne pouviez vous touver un point d'eau afin de vous rendre respirable...????
et quel est cette chose immonde que vous dépecez?? décidemment ces nains sont vraiment des sots....
De plus vous êtes en retard le décompte ayant déja été faits.. fallait être ponctuel...

-EH la poche à vin modère ton langage j'ai planqué ces reliques de telles manières qu'on ne m'attaque pas une seconde fois... C'est d'ailleursla cause de mon retard j'ai dut essuyer une attaque frontale menée par un groupe de gobelin éclaireur j'y ai perdus mon poney et mes sacs se sont éventrés d'ou j'ai eu l'idée de planquer mon butins dans un vers....

Ma foi décompte finis ou pas débrouille toi avec tout ca.... et je t'avertis y en a foison:
500 médaillons de bataille orques 190 médaillons de campagne et 2 fouet de guerre, il renversa la carcasse du vers et tout ces colifichets en sortirent.

-En tout cas j'avertirais Minduilas de l'acceuil qui m'as été fait gageons que Nindesiel ne seras pas heureuse....

Sans même un regard à la capitaine occupée à ramasser les objets ainsi collecté Mindacier s'en alla chercher de quoi se restaurer

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voila la photo


désolé pour le retard mais je bossais hier soir et donc n'est put etre des votres
Si ca compte pas tant pis pour moi je ferais mieux la prochaine fois