Compagnons de Route
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Compagnons de Route

Forum de la Confrérie des Compagnons de Route sur Lord Of the Rings Online. Site au: http://pagesperso-orange.fr/Flammesdelouest/index.htm
 
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 La venue d'un Rohirrim

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AuteurMessage
Andrago
Lumière de l'ombre
Lumière de l'ombre
Andrago


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MessageSujet: La venue d'un Rohirrim   La venue d'un Rohirrim Icon_minitimeVen 21 Nov - 18:19

L’Auberge Abandonnée aux abords des Terres Solitaires était presque pleine à craquer. L’aubergiste se frottait les mains d’avance en pensant au chiffre d’affaires qu’il allait obtenir aujourd’hui. C’est de plus en plus rare, malgré les allers et venues des diverses aventuriers depuis quelques mois, que son auberge bien que délabrée attire autant les foules. Peut-être bien que c’est parce que c’est le dernier endroit civilisé avant Fondcombe très loin à l’ouest.

En tout cas, le commerce allait bon train et il s’en réjouissait.

Le soleil se couchait et le ciel était teinté de rouge sang. Le vent s’était il y avait une heure et les vieux volets de l’auberge gémissaient sous le souffle de plus en plus violent. La serveuse s’empressa d’allumer les lampes et divers chandeliers dans la salle quand la porte s’ouvrit violemment, la plupart des bougies non loin de la porte s’éteignirent et personne ne vit le visage de l’homme qui se tenait à la porte. Au début, la serveuse fit la grimace et rougit de colère, mais son visage changea d’expression quand elle aperçut cette ombre, une ombre immobile.

Seul le souffle du vent brisait le silence qui régnait dans la salle, tous s’étaient retournés en voulant protester pour cette intrusion parfaitement indélicate. L’homme entra et referma la porte du pied.

D’un pas pesant, l’homme avança vers la lumière. Sa carrure était assez impressionnante et inspirait une étrange force. Son armure de manufacture essentiellement elfe était en métal noir mais avait également sévèrement souffert et on put apercevoir d’un coup son visage.

Sa longue chevelure châtain foncé était tirée en arrière en une queue de cheval par un ruban noir à peine visible lui dégageant les oreilles et le front. Son visage était jeune mais déjà marqué par d’innombrables combats, deux cicatrices verticales lui parcouraient le front jusqu’à la joue. Ses yeux, d’un gris-vert très clairs et d’une infime tristesse, étaient fixés sur la serveuse et la regardaient sévèrement. Certes cet homme était beau se disait-elle mais son regard faisait bigrement peur mais en même temps il était terriblement séduisant et elle ne pouvat pas s’en détacher. Elle eut un bref regard sur les lèvres pleines de cet homme et eut un sourire gênée quand il s’arrêta devant elle.

Quelques secondes s’écoulèrent avant que la serveuse, mesurant plus d’une tête de moins que l’homme lui demanda : « Bonjour, vous désirez ? »

D’un coup, l’homme eut un large sourire et découvrit des dents exceptionnellement blanches. La serveuse crut s’évanouir.
« Bonsoir jolie damoiselle, je voudrais profiter de cette halte pour me restaurer et dormir dans un de vos lits…
- Mais bien sûr, monseigneur, je vous prie de me suivre. »

La serveuse se retourna et avança d’un pas engagé vers les tables afin de vite en nettoyer une rapidement. L’homme considéra la jeune femme, ses hanches devaient être parfaite sous les jupes qu’elles portaient… Mais il n’en parut pas en porter plus grande importance. Il attendit debout que la jeune femme eut terminé le nettoyage de la table et quand ce fut terminé, elle l’invita à s’y installer.
« Merci beaucoup, votre accueil me fait chaud au cœur. Je suis fourbu, cela fait quelques mois que je parcours une partie de l’Eriador et c’est avec grand plaisir que je me vois accueilli de la sorte. S’il vous plaît, servez-moi une bouteille de votre meilleur vin, profitez pour vous en servir un verre avec votre patron et donnez moi aussi quelque chose de copieux à manger.

- Ce sera avec joie, monseigneur, je vais vous avouer qu’il est rare que l’on me commande quelque chose de la sorte, de façon si polie, dit la jeune femme.
- C’est la moindre des choses, damoiselle, je n’ai pas l’habitude d’employer des méthodes rustres pour demander quelque chose, surtout à une femme et qui plus est à une femme très séduisante. »

La serveuse se retourna terriblement gênée et rougit comme une pivoine. Les paroles de l’homme l’avait tellement bouleversée qu’elle ne savait plus où se diriger pendant quelques secondes : « Le comptoir est là-bas, damoiselle » la douce voix de l’homme fit sursauter la jeune serveuse et partit vers le comptoir en se cognant à quelques tables manquant de renverser les verres et bouteilles sous les railleries des clients plus ou moins éméchés. L’homme sourit devant le spectacle.

Il était maintenant tard, cela faisait quelques heures que le soleil était couché et le vent battait son plein à l’extérieur. La serveuse ne s’en apercevait même pas tant elle était absorbée par les paroles de l’homme qui racontait ses aventures, la langue un peu plus déliée sous l’effet de l’alcool. Il était le dernier client de l’auberge, tous les autres étaient déjà partis ou couchés. La salle était vide, lavée et les chaises étaient posées sur les tables. L’aubergiste derrière son comptoir finissait de nettoyer les verres.

Elle était assise en face de lui et elle posait toutes les questions qui lui passaient par la tête et l’homme répondait avec plaisir voyant les étincelles pétiller dans les yeux de la jeune femme. Elle écoutait et s’émerveillait de tant d’aventures.

« Voilà, damoiselle, je crois que vous savez déjà beaucoup sur moi. Je crois que même certains de mes amis n’en savent pas le dixième de ce que vous savez.
- C’est un honneur pour moi de vous connaître monseigneur… elle rougit de nouveau…
- C’est drôle mais vous ressemblez à…. Il eut les yeux dans le vague.
- Oui ? A qui ?
- Non laissez tomber, je vous prie de m’excuser mais j’utilise une manière un epu cavalière alors que nous ne nous connaissons qu’à peine…
- Ce n’est pas grave dit la jeune femme en posant la main sur une main de l’homme, je ne vous en tiens pas du tout rigueur bien au contraire, vous attirez ma curiosité.

L’homme laissa sa main un moment sous celle de la jeune femme, la lui caressant même doucement. Puis il la retira lentement sous les yeux quelque peu interrogatifs de la jeune femme. Il ne souriait plus et avait la tête baissée un instant… Puis il l’a releva et son sourire était réapparu, et la jeune venait de craquer pour cet inconnu… Mais oui et son nom elle ne le connaissait même pas. Elle ouvrit la bouche :
« Puis-je…
- Thendrid, coupa l’homme, je suis un rohirrim. Le Rohan est désormais loin d’ici mais j’y retournerais un jour… Je fais partie de la confrérie naine de la Légion de Mahal et je suis l’ami de nombre de personnes, races et classes confondues. Je suis Capitaine du Rohan bien que je ne sois pas, d’accoutumé, très expressif mais je donne le courage et la force aux groupes que je rejoins afin d’accomplir les multiples tâches que l’on me demande. Ma route continue vers Foncombe pour rejoindre ensuite les Monts Brumeux. Et vous qui êtes vous ?
- Je me nomme Kilieth et j’ai toujours vécu ici avec mon patron qui est en premier lieu un peu comme mon père adoptif. Je n’ai plus de parents.
- J’en suis navré. Il eût un sourire gêné et un sourire de réelle compassion.
- Ce n’est pas grave… Kilieth était émue et ne pouvait pas quitter Thendrid du regard.
- Je dois vous laisser Dame Kilieth, je serai parti très tôt demain matin, vous ne serez certainement pas levée. Mais je reviendrai certainement prochainement ici dans l’espoir de repasser un aussi agréable moment que celui que je viens de passer.

Et il se leva aussitôt afin d’échapper à je ne sais quoi… La belle serveuse resta assise pendant plusieurs minutes. Il aurait demandé de le suivre, elle l’aurait fait sur le champ. Elle avait littéralement craqué pour cet homme et elle savait qu’elle en allait en apprendre d’avantage sur lui par lui-même mais aussi par le bouche à oreille : un capitaine de la sorte ne passerait pas inaperçu et ses exploits finiront forcément par arriver ici.

Ainsi, Thendrid se fit moins discret cette fois-ci et pour la première fois de sa jeune vie. Il ne savait pas s’il allait revenir dans cette auberge, l’unique motivation est la retrouvaille avec Kilieth mais ses pensées étaient déjà tournées vers le futur mais parfois vers le passé… Demain, ce sera une nouvelle page de sa vie qui se tournera et les grandes épopées commenceront…
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